Eric Zemmour trouve une tribune pour s’expliquer sur la énième polémique qui le touche: qu’il aurait prôné la déportation des musulmans de France.
Toutefois sa défense avait déjà débuté mardi, quand le journaliste italien qui l’avait interviewé a reconnu avoir lui-même ajouté le terme «déportation».
«On m’a accusé d’avoir dit un mot que je n’ai pas prononcé, on m’a accusé ensuite de ne pas avoir contredit un mot mais qui n’a même pas été prononcé… c’est une histoire extraordinaire, on a là une manipulation fantastique», s’est défendu ce jeudi le polémiste sur RTL…sur laquelle il officie par ailleurs, ce dont ses collègues ont fini par se plaindre.
Toutefois, sur le fond, il n’a jusque-là pas contesté avoir pensé à un départ des musulmans français. Mais cette fois, il précise sa pensée et la tempère: «Il y a des citoyens français, on ne va pas faire partir des citoyens français. Il y a des étrangers, un état a le droit de dire aux étrangers « bon maintenant vous rentrez chez vous ». Entre les deux, il n’y a rien, c’est simple….»
Quitte à travestir la réalité…
Enfin l’auteur du Suicide français en vient se poser en victime, quitte à travestir la réalité, s’insurgeant contre Bernard Cazeneuve, le ministre de l’Intérieur, qui «vient dire qu’il faut manifester contre moi, se mobiliser contre moi, vous vous rendez compte, un ministre de l’Intérieur qui est chargé de faire respecter l’ordre et la sécurité des citoyens qui appelle à manifester contre un citoyen français».
Pour lui, il n’y a «aucune incitation à la haine» dans ses propos, mais juste de l’analyse. «Je suis là pour défendre les idées, c’est tout».