Le président du Conseil supérieur de l’éducation, de la formation et de la recherche scientifique, Omar Azziman, a indiqué que le principe de la gratuité de l’enseignement ne sera pas remis en cause.
« En toute franchise, j’ai vécu ce débat de manière très positive parce qu’il témoigne de l’intérêt porté aux questions de la gratuité et de l’éducation en général », a affirmé, dimanche soir, M. Azziman lors de l’émission « confidences de presse » sur 2M.
Il a rappelé, à cet égard, que la vision stratégique de l’éducation est « basée sur les principes de l’équité et de l’égalité des chances sur la base du droit à l’éducation » et, par conséquent, il ne pourrait être question de revenir sur la gratuité de l’enseignement, réfutant toutes les rumeurs qui ont circulé à ce sujet après les propositions émises récemment par le Conseil.
M. Azziman a ainsi relevé que l’Etat continuera, dans le cadre de la réforme de l’enseignement, de supporter la plus grande partie des dépenses relatives à l’éducation nationale en tant que « service Public », soulignant, par ailleurs, que la réforme envisagée rend obligatoire le cycle primaire de l’enseignement.
De même, a-t-il affirmé, aucun enfant ne sera privé de l’éducation, du primaire au supérieur, à cause de sa situation économique et sociale.
Toutefois, a-t-il fait savoir, seront sollicitées pour le paiement des frais d’inscription les familles qui ont la capacité de supporter ces frais, soulignant qu’il ne s’agit pas des frais de scolarité lesquels resteront en grande partie à la charge de l’Etat mais avec une contribution des collectivités territoriales, des grands établissements publics et privés et ce dans le cadre de la solidarité nationale.
Toutes ces propositions, a souligné M. Azziman, devront, dans tous les cas, faire l’objet d’un débat national au sein du gouvernement, du parlement et entre toutes les parties concernées.