Saad Lamjarred, star de la chanson au Maroc, en garde à vue à paris

Saad Lamjarred, 31 ans, une véritable star de la chanson au Maroc, est en garde à vue, à Paris, depuis mercredi matin. Accusé agression sexuelle et violences volontaires, ce chanteur – et acteur -, qui s’est fait connaître grâce à l’émission libanaise SuperStar, en 2007, enflamme les réseaux sociaux.

Diffusé en 2015, son clip, « Lm3allem », totalise, ce jour, plus de 400 millions de vues sur YouTube ! Il s’agirait du clip le plus vu du monde arabe. Saad Lamjarred est devenu une célébrité en 2013 grâce à son titre « Mal Hbibi Malou » (Qu’arrive-t-il à ma bien-aimée ?). Sa chaine YouTube compte deux millions d’abonnés.

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Aujourd’hui, Saad Lamjarred est en pleine tempête. Accusé de viol en 2010, il est déjà poursuivi par la justice américaine. Après avoir payé une caution, il avait quitté les États-Unis avant son jugement. Sa victime présumée, voyant la popularité du chanteur exploser, aurait réactivé sa plainte, en mai. Cette fois, c’est la justice française qui s’intéresse à lui.

Une jeune femme l’accuse de violences, à l’hôtel Marriott

En déplacement à Paris, avant un concert prévu au palais des congrès samedi, le «rossignol» a été placé en garde à vue, mercredi matin. Il est soupçonné, selon nos informations, d’ «agression sexuelle avec violences». Et l’affaire pourrait bien prendre un tour diplomatique. Les autorités marocaines disent «suivre avec intérêt le dossier», rapportent les médias marocains.

Ivre au moment de son interpellation

Sa garde à vue a été prolongée ce jeudi. Son interpellation est intervenue après une plainte déposée par une jeune femme de 20 ans de nationalité française, « très choquée ». Elle aurait été agressée par le chanteur, dans la nuit de mardi à mercredi, à l’hôtel Marriott des Champs-Élysées (VIIIe arrondissement de Paris). L’enquête a été confiée au 1er district de Police judiciaire.

Selon nos informations, Saad Lamjared était ivre au moment de son interpellation. Contacté, son avocat n’a pas souhaité faire de commentaires.

Source : leparisien.fr

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