La renonciation du FGDiste Omar Balafrej à sa retraite en tant que parlementaire, a récemment fait couler beaucoup d’encre. Une décision qui a peut être impressionné quelques marocains, mais qui a aussi été critiquée par d’autres.
La décision de Balafrej témoigne de son ignorance de la loi. “Les retraites parlementaires sont obligatoires selon l’article 3 de la loi au sujet du régime des retraites parlementaires, publiée en 1993” à déclaré l’universitaire Cherkaoui sur un post Facebook.
D’après le politologue, la décision n’appartient pas à Balafrej, qui a voulu appuyer les position de son parti à savoir la Fédération de la Gauche Démocratique (FGD), par rapport à ce sujet controversé. Le choix du parlementaire Balafrej « ne doit pas être perçu comme un exploit, » selon Cherkaoui.
L’important n’est pas de renoncer à sa propre retraite, mais d’exiger l’annulation une fois pour toute ces pensions dont bénéficient la totalité des parlementaires à vie, affirme Cherkaoui, cité par le site d’information Febrayer.
“Ce qui est intéressant serait de présenter une proposition de loi qui annule ces retraites dont profitent les parlementaires, et qui comprennent une somme de 2400 DH cotisée par les bénéficiaires et 2.400 DH versée par l’Etat, » explique le politologue.
Omar Cherkaoui a invité, par la même occasion, Balafrej à faire face à ces sommes versées à la fin de chaque mandat législatif à des parlementaires, dont ceux qui n’atteignent même pas les 40 ans.
“Des marocains passent 40 ans de leur vie à travailler avec acharnement pour percevoir une retraite de 1.500 DH…Il y en a même ceux qui reçoivent des retraites et qui représentent moins que le prix d’un un café à l’un de nos parlementaires ou ministres. Vous avez bien saisi ou pas?” Ajoute Cherkaoui à la fin de sa publication.
Rappelons que Balafrej avait déclaré quelques jours après avoir remporté un siège au parlement, avoir renoncé à sa retraite parlementaire et démissionné de son poste de directeur de Technopark, où l’Etat détient 35% du capital.