Un groupe de salafistes et d’anciens détenus islamistes ont manifesté contre l’arrestation des 10 sympathisantes de Daech, dont des filles mineures âgées entre 15 et 17 ans. Les manifestants que leur incarcération constitue « un tournant grave ».
Pour le comité conjoint de défense des détenus islamistes, les « victimes sont des filles dont l’avenir sera compromis après que leur réputation ait été entachée à la suite de leur arrestation ».
« Nous nous attendons à ce qu’une solution urgente et équitable soit trouvée au dossier des détenus islamistes, puis nous avons été surpris par l’arrestation de ces jeunes filles mineures, ce qui va compliquer encore davantage ce dossier qui traine depuis plus d’une décennie », soutiennent les membres du comité.
Ils disent également douter de la version officielle concernant les motifs à l’origine de l’arrestation de ces jeunes filles car elle a été menée, selon eux, uniquement sur la base de soupçons, faisant valoir à cet égard « la présomption d’innocence » qui est un principe contenu dans le code de procédure pénale.
Le comité a reproché au BCIJ d’avoir violé « le principe de présomption d’innocence » ainsi que les propos sur « le djihad sexuel ».