Elections 2016 – Les grands perdants du scrutin du 7 octobre 2016, selon TelQuel

Ils sont bien connus de la scène politique, étaient têtes de liste, et ont pourtant perdu les élections du 7 octobre.

Karim Ghellab

Karim Ghellab © Yassine Toumi / TELQUEL

Karim Ghellab © Yassine Toumi / TELQUEL

L’Istiqlalien s’est fait déboulonner de la circonscription de Ben Msik à Casablanca où il était élu sans coup férir depuis 2002. Les candidats du PJD, de l’UC et du RNI ont remporté les trois sièges en jeu.

Abdellah Bakkali

Abdellah El Bakkali, membre du bureau politique de l'Istiqlal. Crédit : DR

Abdellah El Bakkali, membre du bureau politique de l’Istiqlal. Crédit : DR

Le député istiqlalien sortant de la circonscription de Larache n’a pas pu rempiler. Il a été battu par Mohamed Hamdaoui du PJD, Amal Boukir du PAM, Mohamed Simo du MP et Mohamed El Ouadki de l’UC.

Yasmina Baddou

Crédits : Yassine Toumi

Crédits : Yassine Toumi

C’est l’une des  surprises de ce scrutin. La députée istiqlalienne de la circonscription de Casa-Anfa a perdu son  fief électoral, qu’elle tenait depuis 2002. Elle a été devancée par les deux candidats du PJD, Abdessamad Haiker et Abdelhak Najihi, le Pamiste Saïd Naciri et Mustapha Chennaoui de la FGD.

Abou Hafs

Crédit : Yassine Toumi / TELQUEL

Crédit : Yassine Toumi / TELQUEL

Abdelwahab Rafiki, alias Abou Hafs, se présentait comme second sur la liste de Hamid Chabat, qui comptait sur lui pour s’attirer les votes des salafistes. Mauvais calcul. A Fès, Abou Hafs a subi, comme son parti d’adoption, l’Istiqlal, le raz-de-marée du PJD, qui raflé la moitié des sièges de la ville.

Najib Ouazzani

Crédit : Tniouni

Crédit : Tniouni

Il était annoncé comme le trophée de chasse du PJD. Le patron du Parti Al Ahd, ancien allié du PAM et parachuté tête de liste à Al Hoceïma, n’a pas fait le poids dans une circonscription acquise au « tracteur ». Le PAM a d’ailleurs réussi à faire passer deux candidats, tandis que les têtes de liste MP et Istiqlal ont tous deux remporté leurs sièges.

Mehdi Mezouari

(c) Tniouni

(c) Tniouni

Le jeune député sortant et tête de liste USFP à Mohammedia n’a pas pu rééditer l’exploit des communales de 2015, où il avait talonné de près le PJD. Cette fois-ci, Mezouari s’est fait doubler aussi bien par le candidat PAM Taher Bimezzagh que par Said Tadlaoui du MP. Saâd-Eddine El Othmani du PJD est quant à lui arrivé premier.

Nabila Mounib

Crédit : Tniouni

Crédit : Tniouni

Annoncée comme le grand espoir de la nouvelle gauche marocaine, la candidate, à la tête de la liste nationale des femmes, n’a pas pu profiter de l’élan de sympathie que sa candidature a suscité. La secrétaire générale du PSU peut néanmoins se consoler : deux candidats FGD ont réussi à glaner leurs sièges, Omar Balafrej à Rabat-Océan et Mustapha Chennaoui à Casa-Anfa.

Abdelali Doumou

Abdelali Doumou, ancien dirigeant de l'USFP désormais encarté PPS. Crédit: DR

Abdelali Doumou, ancien dirigeant de l’USFP désormais encarté PPS. Crédit: DR

Il avait tout fait pour rempiler au parlement. Après sa tentative avortée de créer un parti, issu d’une scission avec l’USFP, et après s’être présenté comme tête de la liste PPS à Kelaât Sraghna, son fief électoral, Abdelali Doumou a échoué dans sa course à la députation. Une très grande déception pour le PPS.

Abdeslam Seddiki

Abdeslam Seddiki, ministre de l'Emploi. Crédit : MAP

Abdeslam Seddiki, ministre de l’Emploi. Crédit : MAP

Le ministre de l’Emploi et des Affaires sociales a pris un gros risque en se présentant dans une circonscription particulièrement disputée. Et c’est sans surprise que les favoris du scrutin à Kénitra, Aziz Rabbah (PJD 2 sièges) et Faouzi Chaabi (PAM), ont raflé les trois sièges de la circonscription.

Source: TelQuel

Article19.ma