Trois ans se sont écoulés après les premières élections législatives sous la constitution 2011, et qui ont vu l’arrivée des islamistes du PJD au pouvoir pour donner naissance à la nouvelle coalition politique. « Mais rien n’a changé depuis » pour le petit peuple, nous raconte le journal arabophone Al Akhbar.
Après de longues et difficiles négociations, Abdelilah Benkirane a pu former son cabinet dans sa première édition, en collaboration avec le parti de l’Istiqlal, le mouvement populaire ainsi que le parti du progrès et du socialisme.
Le PJD, a-t-il tenu ses promesses ? A-t-il respecté son programme électoral, sur la base duquel le peuple a voté et “lui a confié son sort”? Après 3 ans de gouvernance, il est grand temps d’apporter des réponses, » rappelle le quotidien “Al Akhbar” qui ne cache pas son mécontentement.
Le journal se demande « à quel point le gouvernement de Benkirane s’est engagé contre la corruption?” Un slogan qui est devenu un leitmotiv durant la campagne électorale, mais qui n’a pas tardé à disparaître du discours politique des leaders du PJD, pour laisser la place à des “justifications futiles” .
In fine, le journal nous explique que Benkirane n’a rien fait de bon ou presque!
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