Interdiction urgente de la publication des sondages d’opinion relatifs aux élections, peines de prison et lourdes amendes. Ce fut le résumé d’une nouvelle proposition de loi du Parti de l’Istiqlal.
Il s’agit de l’interdiction, pure et simple, de la publication des sondages d’opinion relatifs aux élections, notamment à l’approche de celles-ci, vu qu’ils sont devenus, indique Al Akhbar dans son édition de mercredi 26 novembre 2014, « un outil incontournable qui influence les orientations publiques, ce qui nécessite leur réglementation, afin de garantir leur crédibilité et empêcher toute exploitation qui ne correspond pas aux exigences d’intégrité et transparence ».
Ainsi, le groupe parlementaire du PI a souligné l’importance de la mise en place d’une commission nationale de sondage, composée de deux juges désignés par la Cour des comptes, un représentant du Conseil supérieur de la communication audiovisuelle, un représentant du Conseil supérieur des Oulémas, deux universitaires, deux membres de la Direction des statistiques et un représentant de l’Institut national de statistiques et d’économie appliquée.
Cette commission aura pour mission principale la supervision et la révision des travaux menés, avant les prochaines élections, par des instituts de sondage.
Ainsi, la proposition exige 6 mois de prison et une amende de 10 000 à 30 000 centimes pour toute infraction liée à ce sujet.
Ce même document, qui intervient suite à la publication des sondages d’opinion sur la popularité du chef du gouvernement, Abdelilah Benkirane et à l’approche des élections, sera présenté, mercredi 26 novembre, devant la Commission interne du Parlement.
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