Probablement fabriqué en 1927, le piano n’avait que 58 touches, 30 de moins qu’un piano moderne classique…
Rarement piano droit n’avait connu tel engouement: le piano du célèbre film Casablanca a été adjugé 3,41 millions de dollars lundi à New York, après de rapides enchères devant une salle comble, a rapporté mardi, la BBC World dans son journal du soir.
Le piano orange aux motifs marocains était la vedette d’une vente aux enchères rassemblant chez Bonhams des centaines de souvenirs de la grande époque d’Hollywood, dont une trentaine venant de Casablanca. Etaient aussi proposés le costume de lion de Bert Lahr dans Le magicien d’Oz, en véritable fourrure de lion, qui a été adjugé en deux minutes pour 3,07 millions de dollars.
Une vente intitulée «Rien ne vaut Hollywood»
Etaient aussi proposés dans cette vente intitulée «Rien ne vaut Hollywood» des robes de Grace Kelly, Marilyn Monroe, Judy Garland ou Rita Hayworth, une veste de Clark Gable dans Autant en emporte le vent, et des dizaines d’objets, affiches, photos ou scénarios annotés.
Aucune estimation du piano n’avait été rendue publique par Bonhams, qui avait simplement évoqué «un nombre à sept chiffres, dans la fourchette basse à moyenne». Les enchères ont démarré à 1,6 million de dollars et après trois minutes, se sont conclues à 3,41 millions de dollars (avec les taxes).
Celui sur lequel Sam joue «As time goes by»
Le piano était omniprésent dans le film de 1942 dont les têtes d’affiche étaient Humphrey Bogart et Ingrid Bergman. C’est celui sur lequel Sam, interprété par Dooley Wilson, joue notamment As time goes by, après qu’Ilsa Lund (Ingrid Bergman) lui eut demandé «Joue Sam. Joue As time goes by».
Son couvercle avait même été adapté, pour s’adapter à l’intrigue. Car c’est dans le piano qu’avaient été cachées, alors que Sam jouait, les fameuses «lettres de transit» initialement destinées à Victor Laszlo et son épouse Ilsa Lund.
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