Par Ali Bouzerda
L’entraîneur Badou Zaki n’a décidément pas de chance. Au moment où il s’apprêtait à sortir les Lions de l’Atlas sur le terrain, afin de les préparer à affronter les équipes africaines, le Maroc a demandé le report de la CAN 2015 à 2016, pour des raisons purement sanitaires.
De facto, la réaction officielle était légitime et sage. Comme le dit l’adage ‘il vaut mieux prévenir que guérir ‘ . Aveugle ou aveuglé celui qui ne voit pas que le virus Ebola faisait et fait encore rage dans certains pays africains, dont les joueurs et les supporters sont originaires et allaient être de cette fête foot-balistique.
Le Ministère de la Jeunesse a sorti un long, très long communiqué à la veille de la réunion du Caire – dans lequel, l’accent a été mis sur les dangers de propagation d’Ebola etc-… que l’équipe de la CAF n’a, sans doute pas eu le temps de lire. Elle était occupée à fouetter d’autres chats.
En fin de compte, pour éviter cette épée de Damoclès, on aurait dû expliquer à ‘ces experts africains’ que le Maroc techniquement pourrait faire face, comme de nombreux pays, à des cas isolés d’Ebola, mais ne peut pas se permettre d’être dans une situation de « PSYCHOSE » ou d’une ‘HYSTRIE’ dans un stade contenant des milliers de supporters.
Monsieur Hayatou & Co sont sur une autre galaxie. En fin de compte, ce qu’ils préfèrent voir ce sont les montagnes de billets verts, et ça, il faut le dire ouvertement et sans avoir honte car la honte est ailleurs…
In fine, le Maroc a raison, mille fois raison de camper sur sa position de report (c’est ce qui est en train de se passer d’ailleurs), et qu’advienne que pourra…
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