L’enquête en cours dans l’affaire du ressortissant français (B.F.) et de son acolyte franco-marocain (A.A), affiliés à l’organisation de “l’Etat islamique”, arrêtés le 27 octobre dernier à Kenitra, a mis en évidence le degré de gravité du plan terroriste qu’ils projetaient d’exécuter, indique mercredi un communiqué du ministère de l’Intérieur.
Les deux suspects, imprégnés des méthodes de l’organisation extrémiste “Foursane Al Izza”, qui s’activait en France, ont planifié la constitution d’une cellule terroriste dans la ville de Kenitra pour attaquer plusieurs sites sensibles dans le Royaume en utilisant la technique des explosions actionnées à distance, ajoute la même source.
Pour mettre en exécution leurs actes destructeurs, les suspects comptaient se procurer les produits entrant dans la fabrication de bombes et d’engins explosifs, après avoir acquis une grande expérience dans ce domaine par le biais de sites électroniques spécialisés .
Les deux suspects planifiaient également de se procurer des armes à feu d’une caserne militaire, pour viser des symboles de l’Etat et des personnalités étrangères dans des opérations qualitatives en vue de semer la peur et la terreur parmi les citoyens.
Les deux mis en cause avaient été interpellés par la brigade nationale de la police judiciaire à Kenitra, sur la base de renseignements fiables fournis par la Direction Générale de la Surveillance du Territoire, rappelle le communiqué.
Ils seront présentés devant la justice au terme de l’enquête diligentée sous la supervision du parquet général compétent.
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