Twitter poursuivi aux USA, accusé d’aider la propagande de l’EI

La veuve d'un homme tué lors de l'attaque d'un centre d'entraînement de la police jordanienne a porté plainte contre Twitter et accuse le site de micro-blogging d'offrir à l'organisation djihadiste Etat islamique une plateforme idéale pour sa propagande. /Photo prise le 28 avril 2015/REUTERS/Robert Galbraith

La veuve d’un homme tué lors de l’attaque d’un centre d’entraînement de la police jordanienne a porté plainte contre Twitter et accuse le site de micro-blogging d’offrir à l’organisation djihadiste Etat islamique (EI) une plate-forme idéale pour sa propagande.

Tamara Fields, une femme de Floride dont l’époux est mort le 9 novembre à la suite d’une attaque revendiquée, dit-elle, par l’Etat islamique, réclame des dommages et intérêts à Twitter qui aurait, selon elle, facilité les choses à l’EI que ce soit « sciemment ou en fermant volontairement les yeux ».

L’attaque, le 9 novembre, a fait six morts, dont deux Américains travaillant pour une société privée de sécurité.

« Sans Twitter, la croissance exponentielle de l’EI ces dernières années, qui en a fait le groupe terroriste le plus redoutable au monde, n’aurait pas été possible », lit-on dans la plainte déposée mercredi au tribunal d’Oakland (Californie).

« Nous pensons certes que cette plainte est infondée mais nous déplorons sincèrement la terrible perte de cette famille », a réagi Twitter dans un communiqué. « Les menaces violentes et la promotion du terrorisme n’ont pas leur place sur Twitter et, à l’instar d’autres réseaux sociaux, nos règles en la matière sont claires ».

Son action perdait 1,7% à 18,37 dollars à Wall Street en matinée, ayant sensiblement réduit des pertes qui l’avaient amené à toucher un plus bas record de 17,27 dollars en séance.

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