Les dirigeants du PJD et le poker

Les 500 000 DH gagnés au poker par le fils de Mohamed YATIM sont devenus le débat politique de ces deux derniers jours.
Il y a un peu près deux semaines, Salaheddine Yatim a fini troisième au World Poker Tour National 2014 (WPT) avec une somme de 500 000 DH.  Rien de choquant quand il s’agit de ce genre de jeu, sauf que l’identité du gagnant pose problème. Il n’est autre que le fils de Mohamed Yatim, député et membre du secrétariat général du Parti de la Justice et du Développement (PJD).
Et quand cet homme politique prend la défense de son fils et justifie le poker en tant que ‘ discipline sportive ‘, l’affaire fait couler de l’encre. Pire encore. Elle prend de l’ampleur, surtout qu’elle intervient au moment où, un projet de loi qui prévoit la suppression de la publicité des jeux dans les médias, sera soumis au vote, ce mercredi 22 octobre 2014, par une commission parlementaire. Quoi de plus gênant que de devoir justifier les fautes de sa progéniture et s’attirer ainsi les foudres du peuple.
C’est dans ce cadre que le refus de Mohamed Yatim d’accepter ‘ l’idée que le  poker constitue un jeu de hasard interdit par l’Islam ‘ a crée une polémique sur les réseaux sociaux.
 ‘ Certaines personnes considèrent ces compétitions comme étant ‘haram’ (illicites), mais elles sont légales aux yeux de la loi et il y a un débat au niveau de la loi islamique’, avait déclaré Mohamed Yatim.

 

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​Les fervents utilisateurs des réseaux sociaux ont, eux-aussi, eu leur mot à dire. L’opposition à la justification de Mohamed Yatim détenait la majorité des publications sur Facebook.
On pouvait lire, par exemple, sur la page de Hicham Lahrech, membre du conseil communal de Rabat, ce qui suit :
‘ Vu que le poker est un jeu qui dévellope les capacités de réflexion et d’agilité, je propose qu’on l’intégre dans le programme de formation des membres et des partisans du parti’.
Mais Lahrech ne s’est pas arrêté là. Dans l’une de ses publication, Il est même allé demander un avis juridique ( Fatwa) de Abdelbari Zemzmi, le très controversé cheikh marocain.
Poker ‘ Haram ‘ ou pas ‘ Haram ‘ ? Telle est la question.

 

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