La SM Algérienne serait-elle responsable de l’assassinat de Hicham Mandri?

Alors que l’affaire du meurtre de Hicham Mandri est tombée dans l’oubli, l’hebdomadaire casablancais Al Mish’al [المشعل] revisite les détails de l’enquête, car « le diable serait dans les détails », signale t-il. Il a publié cette semaine « des documents inédits » montrant du doigt des sécuritaires algériens 

 

Voleur de chèques et grand maître de la contrefaçon de dinars bahreïnis, Mandri qui a essayé toute sa vie de passer pour « un prince marocain » ne cesse de faire la Une des journaux, même après sa mort tragique.

Dix ans après avoir été retrouvé tué par un ou des inconnus dans un parking près de Malaga (Espagne), d’une balle dans la tête, l’Algérie serait-elle responsable de son assassinat ?

« La collaboration » de Mandri avec la junte militaire algérienne lui aurait, apparemment, couté la vie, selon Al Mish’al. L’Algérie, explique l’hebdomadaire, avait conclu avec Mandri, un « contrat » selon lequel celle-ci mettrait la main sur des documents sensibles qui remontent à l’époque Hassan II, et ce, contre une somme d’argent estimée à 2 millions de dollars.

Et comme l’homme était « un escroc international, » il n’a pas tenu sa parole et l’Algérie n’a rien reçu !

Bref, une lettre inédite envoyée de Mandri à un dénommé Mohamed Wanas, colonel algérien de la sécurité militaire (SM), lève le voile sur le fait que l’escroc était en fait « victime d’un complot » entre celui-ci et Askinoff, un intermédiaire russe recruté par la victime elle-même.

Askinoff, qui, selon les sources d’Al Mish’al, jouait le rôle d’intermédiaire entre Mandri et l’armée algérienne, avait  noué des relations avec Wannas, qui a exprimé, dans une lettre adressée à Mandri sa colère et son intention de rompre ses relations avec lui.

La lettre publiée par Al Mish’al pourrait, donc, être « l’ultime preuve » que Wanas connaissait le russe, suspect numéro 1 de l’assassinat de Hicham Mandri.

 

Entre la version d’Al Mish’al et les précédents « scoops » publiés dans les médias internationaux, le lecteur reste toujours sur sa faim. Et comme disent les anciens, « les voies du seigneur sont impénetrables… »

 

Article19.ma