Le Conseil de gouvernement vient d’adopter un décret déterminant pour intégrer juridiquement les trottinettes et vélos électriques dans le Code de la route, répondant ainsi à l’essor rapide des engins de déplacement personnel motorisé (EDPM) dans les espaces urbains.
Réuni jeudi à Rabat, l’exécutif a validé le décret n° 2.24.393 modifiant et complétant le décret n° 2.10.421 de 2010, pris pour l’application de la loi 52.05 relative au Code de la route.
Présenté par le ministre du Transport et de la Logistique, Abdessamad Kayouh, ce texte vise à encadrer l’usage croissant des nouveaux modes de déplacement, comme les trottinettes électriques, tout en tenant compte des progrès technologiques liés à l’aide à la conduite.
Des définitions claires et des exigences techniques définies
Le décret introduit pour la première fois dans la législation deux définitions clés : “engin de déplacement personnel motorisé” et “vélo à pédalage sans assistance”. Il permet également à l’autorité gouvernementale compétente de fixer, par décision, le poids et les dimensions autorisés de ces véhicules.
En parallèle, de nouvelles normes techniques obligatoires sont fixées pour garantir la sécurité des usagers. Chaque véhicule devra être doté, selon sa catégorie, de systèmes avancés d’aide à la conduite, dans l’objectif de renforcer la sécurité routière.
Vers une circulation plus sûre et des démarches administratives simplifiées
Outre l’encadrement des EDPM, le texte prévoit la simplification de plusieurs procédures administratives au sein de l’Agence nationale de la sécurité routière (NARSA). Une mesure saluée comme un pas vers une meilleure adaptation des services publics aux nouveaux besoins de mobilité.
Cette réforme marque “une étape importante dans la modernisation de la réglementation routière au Maroc”, en reconnaissant officiellement de nouveaux moyens de transport qui s’imposent désormais dans le quotidien urbain, affirme-t-on.
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