Événement. Le Parti de la justice et du développement (PJD – islamiste) poursuit, ce dimanche 27 avril 2025, son neuvième congrès national à Bouznika. Six dirigeants de cette formation politique d’opposition ont été désignés lors d’un premier scrutin secret, ouvrant la course à la succession à la tête du secrétariat général.
Sans surprise, âgé de 70 ans, Abdelilah Benkirane, l’actuel secrétaire général est arrivé en tête avec 163 voix, suivi de près par Idriss El Azami El Idrissi, président du comité préparatoire du congrès, qui a récolté 160 voix. Abdelaziz El Omari, ancien maire de Casablanca et actuel vice-secrétaire général, s’est classé troisième avec 111 voix, selon un porte-parole parole du parti.
Derrière eux, le tumultueux Abdellah Bouanou, président du groupe parlementaire du PJD à la Chambre des représentants, a obtenu 94 voix. Plus loin, Abdelali Hamieddine et Jamaa El Moâtassim recueillent respectivement 31 et 30 voix.
Cependant, la compétition s’est resserrée après l’annonce du retrait d’El Omari, Hamieddine et El Moâtassim, laissant Benkirane, El Azami et Bouanou seuls en lice.
« Notre congrès est désormais entré dans la phase de délibération avant un ultime vote pour départager les trois candidats encore en course. L’élu prendra les rênes du PJD pour la prochaine période politique », ajoute la même source.
Selon des analystes politiques, un vétéran de la scène politique comme Benkirane a « de fortes chances » de décrocher un troisième mandat, à l’instar de ses homologues de l’USFP et du PPS.
Et pourquoi pas, doit-il se dire au fond de lui-même ?
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