Insolite. En bref, comme disait Jacques Brel : « T’as voulu voir Vesoul, et on a vu Vesoul… ». Zelensky voulait revoir Trump coûte que coûte avant de faire la paix avec son ennemi juré, Poutine.
Trump a exaucé son vœu. La rencontre a eu lieu au sein du Vatican, et ce, en marge de la cérémonie des funérailles du Pape François.
Ce samedi 26 avril 2025, c’est une rencontre sans cérémonial ni de table de réunion et ni tableaux de maître en toile de fond. Dans un coin isolé de la Basilique Saint Pierre, deux hommes face à face, assis sur deux chaises d’invités, dénichées quelque part pour la circonstance.
« Bonne réunion », a annoncé Zelensky sur les réseaux sociaux à la fin de ce meeting hautement politique et suivi par les médias du monde entier.
Qu’en est-il en fait? Personne ne sait exactement le contenu de cette discussion où Trump a pris le dessus sur son interlocuteur aux abois.
On peut imaginer le dialogue de cette rencontre de la 25ème heure :
« Ecoute Zelensky : oublie la Crimée et fais la paix avec Poutine… c’est la seule offre sur la table… c’est à prendre ou à laisser », semble dire Trump à Zelensky, sur un ton condescendant.
« Mais on ne peut pas faire confiance aux Russes … l’histoire est là », explique Zelensky, dans une tentative de convaincre le locataire de la Maison Blanche.
« Laisse l’histoire aux historiens… et écoute-moi une dernière fois… Sinon, je laisserais l’Ours russe te dévorer… », lui aurait rétorqué Trump, sans état d’âme.
En ce moment, Zelensky se rend compte qu’il ne peut pas compter sur ses alliés du Vieux Continent. Il le sait pertinemment. Quant à l’Amérique, elle seule peut le protéger, tout en le déplumant à volonté.
Que faire ?
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