Événement. Ce mercredi 23 avril, une nouvelle réunion sur les négociations de paix en Ukraine se tient à Londres, une semaine après celle organisée à Paris. Américains, Ukrainiens et Européens se retrouvent pour tenter de mettre fin à trois années de guerre.
La pression monte, notamment après les déclarations de Donald Trump, qui a menacé de “passer à autre chose” si les négociations n’avançaient pas. Les États-Unis seront représentés par Keith Kellogg, émissaire spécial pour la guerre en Ukraine.
Washington ouvert à céder sur la Crimée
Selon plusieurs grands médias américains (Washington Post, Wall Street Journal, New York Times), Washington serait désormais favorable à la reconnaissance de la souveraineté russe sur la Crimée, annexée en 2014. Cette concession majeure viserait à faciliter un cessez-le-feu et à satisfaire l’une des exigences prioritaires de Moscou. La proposition aurait déjà été soumise aux autorités ukrainiennes lors de la réunion parisienne.
Une stratégie assumée par Trump
Lundi, interrogé sur cette possible reconnaissance, Donald Trump n’a pas écarté l’idée. “Je vous donnerai tous les détails d’ici les trois prochains jours”, a-t-il déclaré. La veille, le président américain exprimait son impatience et appelait à un accord rapide entre la Russie et l’Ukraine, sous peine de désengagement américain.
Illustration supplémentaire de cette impatience, le secrétaire d’État Marco Rubio, initialement annoncé à Londres, ne fera finalement pas le déplacement. “C’est un homme très occupé”, a justifié mardi sa porte-parole, invoquant des raisons logistiques et d’agenda.
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