Vidéo / Événement – Les cadres du CNDH célèbrent l’élection de Mme Bouayach à la tête de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme (GANHRI)

Le Pôle social du Conseil national des droits de l’homme (CNDH) – représenté par l’Association des œuvres sociales et le Syndicat des cadres de l’institution – a organisé, jeudi soir 20 mars, une réception à l’occasion de l’élection à l’unanimité, au Palais des Nations Unies à Genève, de leur Présidente, Mme Amina Bouayach à la tête de l’Alliance mondiale pour les droits de l’homme (GANHRI), dont le mandat s’étend sur les trois prochaines années.

Dans un discours prononcé à cette occasion, Mme Bouayach a souligné que l’honneur et la responsabilité de ce nouveau rôle à la tête du GANHRI « exigent de nous tous, plus d’engagement, une plus grande efficacité et une action plus rapide ».

Cet engagement, ajoute la Présidente, « nous permettra de continuer à mener à bien nos tâches au niveau national, avec un horizon plus large qui renforcera nos rôles aux niveaux régional, continental et international. »

Afin de présenter une image plus complète et plus précise des cadres du Conseil, Mme Bouayach a rappelé que le processus de son élection au nom de l’Afrique a débuté il y a des mois, comprenant une série de consultations avec toutes les institutions nationales membres du Réseau africain des institutions nationales des droits de l’homme, qui ont abouti à la recommandation à l’écrasante majorité de ces institutions pour la candidature du Maroc.

C’est ce qu’a ensuite exprimé une correspondance du Réseau africain qui s’est adressé à l’Alliance mondiale et à son secrétariat aux Nations Unies, en janvier dernier, à travers lequel le Groupe africain a soumis la candidature du Maroc au nom du continent africain, à la tête de l’Alliance mondiale des institutions nationales des droits de l’homme.

Faire face aux multiples défis

Le CNDH, par ses initiatives et le partage de ses meilleures pratiques, par son leadership régional, continental et international, et par les processus de réformes dans lesquels il s’est engagé, a ainsi convaincu la famille des institutions nationales des droits de l’homme, d’abord africaines, puis européennes et américaines – du Nord et du Sud – et asiatiques, de se rallier autour de la candidature marocaine, qui assumera la présidence de la coalition mondiale de ces institutions, au cours de son nouveau mandat, affirme Mme Bouayach.

La présidente du CNDH, qui a débuté son mandat la semaine dernière depuis Genève, envoie un appel urgent aux États membres des Nations Unies, les exhortant à adopter en priorité, par l’intermédiaire de leurs parlements, des lois ambitieuses et des législations qui dépassent le minimum fixé par les « Principes de Paris » régissant le travail des institutions nationales des droits de l’homme, soulignant que les États sont tenus d’allouer des budgets suffisants aux institutions nationales des droits de l’homme pour leur permettre de mener pleinement à bien leurs tâches de protection, de fournir des recommandations et de tenir les autorités responsables des violations des droits de l’homme, de manière efficace et effective.

Par ailleurs, elle a rappelé « un contexte qui menace l’action multilatérale et dans lequel un certain nombre d’institutions nationales des droits de l’homme sont confrontées à des pressions croissantes, telles que le manque de financement ou le rétrécissement des espaces civiques, voire à des menaces directes, dans de multiples contextes régionaux. »

Tels sont « les défis » auxquels notre système continental et mondial est aujourd’hui confronté, précise-t-elle.

Article19.ma