Des licenciements sans pitié ni état d’âme. La purge dans l’administration promise par Donald Trump a connu mardi 21 janvier sa première vague.
Le nouveau président américain a annoncé le licenciement de quatre personnes. Une annonce faite directement sur son propre réseau social, Truth Social. La méthode est atypique mais c’est un système qui existe aux États-Unis depuis très longtemps.
Le verdict est tombé dans la nuit de lundi à mardi. « You’re fired » (« Vous êtes virés »), écrit Trump sur son réseau Truth Social, reprenant le célèbre slogan de son show télévisé.
Au premier rang : Mark Milley, l’ancien chef d’état-major des armées, devenue la bête noire de Donald Trump après qu’il l’a qualifié de fasciste. Son portrait a été retiré du Pentagone dès lundi.
+ Un « spoil system » mis en scène +
Licencié aussi José Andrés, le célèbre cuisinier fondateur de World Central Kitchen, une ONG très présente à Gaza et lors des incendies de Los Angeles.
Keisha Lance Bottoms, elle, était une proche conseillère de Joe Biden, pro-vaccin pendant le Covid.
Enfin, plus étonnant, le départ de Brian Hook, ancien envoyé spécial pour l’Iran du premier mandat de Donald Trump.
Quatre hauts fonctionnaires qui « ne sont pas alignés avec notre vision », explique le président américain. Beaucoup d’autres vont suivre, menace Trump. « Plus de 1 000 personnes« , ajoute-t-il.
Une méthode mise en scène de façon spectaculaire cette fois-ci, mais un système qui en réalité ne date pas d’hier.
À noter que le « spoil system » existe depuis le XIXe siècle. Environ 4 000 directeurs d’administration sont licenciés tous les quatre ans, à chaque changement de présidence.
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