Ras-le-bol – Au Maroc, les médecins du secteur public compte déclencher bientôt une série de « grèves de protestation »

Le Syndicat Indépendant des Médecins du Secteur Public (SIMSP) a décidé de lancer une série de mouvements de protestation visant contre « la gestion calamiteuse » du secteur de la santé publique.

Le SIMSP dénonce dans un communiqué le dialogues social jugé « stérile et réduit à de simples séances d’écoute (de la part du gouvernement) sans résultats concrets », et contrastant avec les progrès réalisés dans d’autres secteurs.

Le syndicat critique « le non-respect » par le gouvernement Akhannouch des engagements précédemment pris, notamment lors des accords signés le 29 décembre 2023 et en janvier 2024 avec le ministère de la Santé.

+ Une grève nationale à partir 21 janvier 2025 +

Aussi, le SIMSP rejette l’accord de juillet 2024, qu’il considère comme imposé sans véritable négociation, estimant qu’il aggrave les tensions dans le secteur de la santé et porte atteinte aux droits des professionnels de Santé.

Il critique également l’absence de concertation sur des questions sensibles comme « les horaires de travail, les gardes, la mobilité interne et les rémunérations ».

Face à cette situation, le SIMSP annonce un programme de mobilisation s’étalant sur trois semaines.

Dans les détails :

la première semaine de mobilisation une grève nationale est prévue dans toutes les structures de santé, les 21 et 22 janvier 2025, à l’exception des services d’urgence et de réanimation.

Pour la deuxième semaine, une grève nationale élargie aux mêmes conditions est prévue les 28, 29 et 30 janvier 2025, tandis que pour la troisième semaine de protestation (du 3 au 9 février 2025), que le Syndicat surnomme la « Semaine de la colère », des sit-in régionaux et provinciaux sont prévus avec la suspension des consultations dans les centres de diagnostic du 3 au 7 février et le port de brassards noirs.

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