Une histoire de crimes financiers. Suite à une requête de la partie civile, la chambre criminelle de 1ère instance près la cour d’appel de Casablanca a été contrainte de reporter l’examen de l’affaire de l’ex ministre Mohamed Moubdi, en détention depuis plusieurs mois, à la semaine prochaine.
La décision a été motivée par la volonté de de donner à la défense de l’Association marocaine de la protection des biens publics de prendre le temps d’examiner le dossier et de préparer sa défense sur la base de la requête qu’elle a soumise, selon des médias locaux.
Rappelons que Moubdii, qui a occupé auparavant le poste de ministre délégué auprès du Premier ministre chargé de la fonction publique et de la modernisation de l’administration, est accusé de « dilapidation des fonds publics, d’exploitation d’influence, de corruption et de falsification de documents coutumiers, commerciaux et officiels. »
Il convient de noter que la poursuite en justice de l’ancien président du Conseil collectif de la ville de Fqih , région Beni Mellal, durant des mandats successifs, s’est appuyé sur une plainte déposée par la branche régionale de l’Association contre lui, qui a parlé de « gaspillage de fonds publics, d’enrichissement illicite, de violation du droit des transactions publiques, de manipulation des transactions et de fraude dans la valeur des factures, de paiement de cotisations pour des travaux inachevés et d’orientation de certaines transactions vers des entreprises spécifiques ».
Affaire à suivre…
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