La Chambre criminelle près la Cour d’appel de Tanger a rendu hier son verdict dans l’affaire du meurtre odieux qui a ébranlé l’opinion publique Tangeroise en juin dernier. Elle condamné six membres d’une même famille pour le meurtre du chef de famille et son enterrement à l’intérieur du mur d’un appartement du quartier de la ville du Détroit.
Le tribunal a condamné le fils aîné à la réclusion à perpétuité, car il était le principal responsable de l’assassinat, et la mère des enfants à 25 ans de prison et deux des fils à 20 ans de prison chacun, tandis que deux d’autres ont été condamnés à des peines allant de trois à six ans de prison ferme.
Le ministère public a poursuivi les membres de cette famille pour des chefs d’accusation liés à “la torture, non-assistance à une personne en danger, dissimulation des traces du crime, entrave au cours de la justice, détention et trafic de drogue et meurtre avec préméditation”, selon le site arabophone Akhbar Al Yaoum.
Selon les investigations de la police judiciaire qui ont eu lieu auprès des auteurs du crime, le fils aîné, avec l’aide de sa mère, a tué le père à l’intérieur de la maison familiale et puis ils ont ensuite transporté son corps ailleurs, dans un appartement du quartier Tanger El Bali. Là, ils l’ont enterré à l’intérieur d’un mur et camouflé avec du ciment, ajoute la même source.
Malgré les tentatives de la mère et du fils aîné d’induire les enquêteurs en erreur, en affirmant que le père avait quitté le pays et émigré clandestinement vers l’Europe, des enquêtes minutieuses ont révélé une contradiction dans les déclarations des membres de la famille, notamment celles des deux fils mineurs, affirme-t-on.
Des sources sécuritaires ont révélé que le corps du défunt a été découvert “accidentellement”, lors de la perquisition préliminaire en juin dernier.
Pour rappel, l’épouse du défunt et quatre de ses enfants ont déjà un casier et des antécédents judiciaires liés à la possession et trafic de drogues et de substances psychotropes, selon la même source.
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