Dans le cadre d’une avancée significative vers le développement durable et la modernisation des infrastructures, le Maroc a lancé deux projets clés : la construction d’un viaduc monumental et un plan ambitieux de dessalement de l’eau.
Ces projets démontrent non seulement l’engagement du pays en faveur d’une gestion efficace des ressources, mais répondent également au besoin urgent d’améliorer la connectivité routière et d’assurer un approvisionnement en eau stable dans un contexte de changement climatique, selon le site atalayar.com.
+ Construction du plus long viaduc du pays +
Dans le cadre de ces initiatives, Nizar Baraka, ministre marocain de l’Équipement et de l’Eau, a inauguré la construction du plus long viaduc du pays.
Situé au-dessus de la rivière Sakia El Hamra près de Laayoune, ce projet est un élément clé de l’autoroute Tiznit-Dakhla et représente un investissement de 1,38 milliard de dirhams (environ 139 millions de dollars).
D’une longueur de 1 648 mètres et d’une largeur de 21,4 mètres, le viaduc sera réalisé en 40 mois et est conçu pour améliorer la sécurité routière, atténuer les perturbations du trafic causées par les inondations et réduire l’impact environnemental sur la région.
Le début des travaux coïncide avec le 25e anniversaire de la Fête du Trône, et les progrès significatifs du projet autoroutier Tiznit-Dakhla, qui a atteint un taux d’avancement de 97 %, ont été présentés lors de la cérémonie. Ce projet comprend 980 kilomètres d’autoroute et 15 grands ouvrages d’art déjà ouverts à la circulation.
En particulier, le tronçon Tiznit-Guelmim, d’un investissement de 2 milliards de dirhams, est achevé à 87%, tandis que le segment Guelmim-Laayoune, d’une longueur de 441 kilomètres, est déjà opérationnel. Le dernier tronçon, Laayoune-Dakhla, de 500 kilomètres, a été récemment achevé, consolidant ainsi un réseau vital pour la connectivité et le développement économique de la région. Ceci est très important pour les provinces dites du sud du Maroc.
+ D’ici 2030, 50 % de l’eau potable du pays proviendra des usines de dessalement +
Dans le même temps, le Maroc avance avec un plan ambitieux de dessalement de l’eau pour répondre au déficit structurel en eau causé par le changement climatique, comme l’a rapporté le Smart Water Magazine.
Baraka a indiqué que d’ici 2030, 50 % de l’approvisionnement en eau potable du pays proviendra des usines de dessalement, avec une production estimée à 1,4 milliard de mètres cubes par an. Sur cette quantité, 560 millions de mètres cubes seront gérés par l’OCP pour des usages industriels, tandis que les 500 millions de mètres cubes restants seront utilisés pour l’agriculture.
Le gouvernement a mis en œuvre une stratégie qui favorise les zones côtières avec des usines de dessalement, libérant ainsi l’eau des réservoirs pour les zones intérieures et rurales, et garantissant un approvisionnement adéquat pour le secteur agricole.
Cette combinaison d’améliorations de l’infrastructure routière et de gestion de l’eau reflète une vision globale du développement durable du Maroc. Grâce à ces efforts, le pays améliore non seulement la qualité de vie de ses citoyens, mais se positionne également comme un leader dans la région en matière d’adaptation au changement climatique et de gestion durable des ressources. Ces initiatives garantissent un avenir prometteur au Maroc, en renforçant sa capacité à relever les défis environnementaux et socio-économiques. Source (Altayar)
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