Droits humains – Dorénavant, Rabat abritera le siège du Secrétariat Permanent du Réseau pour la Prévention de la Torture en Afrique

Méritocratie. La deuxième Conférence internationale africaine sur les mécanismes nationaux de prévention (MNP), tenue les 26 et 27 juin 2024 au Cap à l’Afrique du Sud, a ratifié le statut d’un cadre institutionnel régional qui rassemble les institutions nationales des droits de l’homme hébergeant des mécanismes nationaux de prévention de la torture et des institutions indépendantes, selon un communiqué du Conseil National des Droits de l’Homme.

Ce sont des mécanismes nationaux de prévention, visant à prévenir la torture sur le continent et affirmant la détermination de l’Afrique à éliminer la torture, à protéger la dignité humaine et à créer un front uni sur le continent contre cette pratique qui constitue une violation grave des droits de l’homme et totalement interdite.

Conformément au statut ratifié par les conférences et conférences du Cap, les défenseurs africains des droits de l’homme ont choisi que la capitale du Royaume du Maroc, Rabat, abrite le siège du secrétariat permanent du « Réseau des mécanismes nationaux africains de prévention de torture ».

Il a également été décidé de confier la présidence, pour son premier mandat (pour une durée de deux ans), au Conseil national des droits de l’homme et la vice-présidence de la Commission sud-africaine des droits de l’homme qui, avec le Conseil national des droits de l’homme, a joué un rôle actif dans le contexte de la création du réseau.

En plus d’institutionnaliser les efforts et d’établir des bases solides et des structures opérationnelles dynamiques au cours de son premier mandat, le réseau s’efforcera de faciliter l’action conjointe et ses mécanismes et de coordonner les activités des mécanismes nationaux de prévention de la torture au niveau régional continental, ainsi que renforcer les capacités, encourager le soutien technique, partager les meilleures pratiques et renforcer les capacités des mécanismes nationaux de prévention de la torture en Afrique.

+ Pour une Afrique sans torture +

Dans ses discours d’ouverture et de clôture, Mme Amina Bouayach, Présidente du Conseil National des Droits de l’Homme, a salué l’engagement collectif des femmes et des défenseurs des droits humains en Afrique et leur détermination commune à prévenir la torture sur le continent, tant lors de la conférence du Cap et lors de la réunion historique de Marrakech 2023, qui a jeté les bases de la création du Réseau africain des mécanismes nationaux de prévention de la torture, qui a abouti à l’adoption de la Déclaration constitutive de Marrakech.

« Cette initiative incarne notre vision commune d’un continent qui respecte les droits de chaque individu et protège sa dignité », a déclaré la présidente, soulignant l’importance de « cette coopération africaine institutionnelle et durable… pour un présent et un avenir dans lesquels les droits de l’homme et la dignité sont préservés, et l’Afrique n’y a pas sa place pour le crime de torture ».

+ Déclaration de Marrakech : Plateforme pour la prévention de la torture en Afrique +

Il convient de noter qu’en juin 2023, le Conseil national des droits de l’homme a accueilli une conférence internationale sur « Les pratiques du mécanisme national de prévention de la torture en Afrique : défis et opportunités émergentes », qui a abouti à l’adoption de la Déclaration sur la torture.

Prévention de la torture en Afrique (Déclaration de Marrakech), au cours de laquelle il a été décidé de créer un « Réseau de mécanismes nationaux du Conseil africain pour la prévention de la torture », a déclaré la présidente du Conseil national des droits de l’homme, Mme Amna Bouayache, qui a appelé à sa création dans son discours d’ouverture lors de la première Conférence internationale africaine.

Elle a exprimée un ferme engagement commun à œuvrer pour prévenir la torture en Afrique, à travers le travail des institutions nationales des droits de l’homme qui incubent des mécanismes nationaux pour la prévention de la torture et des mécanismes nationaux de prévention indépendants.

La deuxième conférence, tenue en Afrique du Sud, s’est distinguée par l’organisation d’une cérémonie officielle de signature de la Déclaration de Marrakech, car elle constitue la plateforme fondatrice du Réseau de prévention de la torture dirigé par les institutions nationales des droits de l’homme et les mécanismes nationaux de prévention de la torture. le continent africain.

+ Conférence du Cap pour la prévention de la torture +

Après la session fondatrice de Marrakech 2023, la deuxième conférence du Cap, conformément à sa déclaration finale, a constitué le bureau du « Réseau des mécanismes nationaux africains pour la prévention de la torture » et a élu les mécanismes nationaux pour la prévention de la torture en Le Maroc, l’Afrique du Sud, la Mauritanie, le Sénégal, le Cap-Vert et le Mozambique seront les premiers membres du Comité de Surveillance pour un mandat de deux ans pour mettre en œuvre les plans stratégiques du réseau.

Le réseau est composé de membres à part entière, de membres associés, d’un conseil d’administration qui comprend le président (Conseil national des droits de l’homme du Maroc), le vice-président (Commission sud-africaine des droits de l’homme) et de cinq mécanismes nationaux de prévention représentant les cinq régions africaines. L’Assemblée générale, en tant qu’organe de contrôle suprême du réseau, est composée de représentants des mécanismes nationaux de prévention de la torture qui en sont membres.

A noter qu’après Marrakech et Le Cap, la troisième conférence des mécanismes nationaux africains de prévention de la torture se tiendra au Cap Vert.

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