Vidéo – Au stand du SIEL, le CNDH se penche sur « l’héritage culturel partagé entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal »

Le stand du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) s’est penché, ce samedi 18 mai, pendant son avant-dernière journée d’activités à la 29ème édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL) sur « l’héritage culturel partagé entre le Maroc, l’Espagne et le Portugal ».

M. Alvaro Frutos Rosado, expert et ex-Consultant auprès du gouvernement d’Espagne, ainsi que Ahmed Bouchareb, Professeur de l’Histoire et chercheur spécialisé dans les relations bilatérales Maroc -Portugal ont été les invités d’honneur lors d’une conférence – débat, à cette occasion.

Le modérateur Abdelhamid El Bayouki a déclaré, suite à ce débat : « Nous avons discuté les relations entre le Maroc et les deux pays frères l’Espagne et le Portugal, avec la dimension historique, l’identité commune, et l’évolution de ces relations aujourd’hui ».

+ «Des recommandations de l’IER au processus des réformes constitutionnelles»+

Par ailleurs, une autre conférence intitulée : « Des recommandations de l’IER au processus des réformes constitutionnelles » a eu lieu dans ce stand du CNDH, avec la modération de Jaouad Nouhi, président de département de droit public et sciences politiques à la faculté des sciences juridiques, économiques et sociales d’Agdal à Rabat.

Kamal Hachoumy, professeur à la faculté des sciences juridiques a abordé la question : « Dans quelle mesure l’IER a-t-elle mis en œuvre ses recommandations, et si la Constitution de 2011 représente un changement qualitatif dans la vie constitutionnelle marocaine, sa réflexion sur la vie démocratique et sa réponse fondamentale aux exigences de la société marocaine ? ».

Au sujet du projet de réforme de la Moudawana ( Code de la famille), le professeur estime qu’il y a « un vrai débat de société, divergent et diversifié. Je suis certain qu’il y aura des progrès en faveur des droits des femmes… ».

+ « À deux pas de l’Enfer » +

Le Conseil a également présenté la dernière œuvre du poète, romancier, dramaturge et traducteur marocain, Abdellatif Laâbi : « À deux pas de l’Enfer », un recueil de poèmes.

Laabi a expliqué dans une déclaration à la presse que : « Ma poésie colle toujours à la réalité de la condition humaine…je me dis concerné par ce qui se passe à l’échelle planétaire, dont tout ce qui touche à la dignité humaine ».

« La poésie est quelque chose de très intime, ce qui se base sur mon intuition en tant que poème, ma façon d’être dans le monde, le rapport avec les autres, la nature, le cosmos, et mon rapport amoureux », ajoute-t-il.

Pour rappel, Laâbi, né à Fès en 1942 et il est considéré comme l’un des grands intellectuels marocains engagés. Il a fondé en 1966 la revue Souffles qui jouera un rôle considérable dans le renouvellement culturel au Maghreb. Son combat lui vaut d’être emprisonné de 1972 à 1980. Par la suite, il s’est exilé en France en 1985. Il reçoit le prix Goncourt de la poésie le 1er décembre 2009 et le Grand Prix de la Francophonie de l’Académie française en 2011.

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