Le Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) a organisé, ce vendredi 17 mai, pour sa huitième journée d’activités au Salon international de l’édition et du livre (SIEL), une conférence autour de « l’expérience marocaine de la justice transitionnelle comme sujet de la recherche scientifique », dans le cadre de la commémoration du 20ème anniversaire de l’Instance Équité et Réconciliation.
Le professeur universitaire M. Mohamed Saadi a déclaré à cette occasion que : « Ce débat aborde la relation entre la justice transitionnelle et la recherche scientifique à l’université, et l’étendue de la présence de l’université dans le traitement des questions de justice transitionnelle et la préservation de la mémoire des années de plomb au Maroc ».
Pour sa part le professeur d’Histoire contemporaine M. Abdelaziz Tahiri, a affirmé que cette conférence est le lieu de discuter : « Comment la recherche scientifique a-t-elle traité de cette expérience, et comment les sciences sociales et humaines, dont l’histoire, les sciences politiques et les sciences juridiques, ont-elles traité cette expérience ».
+ La dimension internationale de l’expérience marocaine de la justice transitionnelle +
Une conférence a également a prit part sous le thème « Dimension internationale de l’expérience marocaine de la justice transitionnelle », où M. M’Barek Bouderka, ancien membre de l’Instance Equité et Réconciliation a affirmé que ce qui a été écrit sur l’Instance à l’étranger est plus que ce qui l’a été au Maroc.
Relatant ainsi qu’il existe une sorte de corrélation entre l’expérience marocaine et sa contribution à la construction de la démocratie au Maroc, puisque l’on constate que les recommandations faites par l’Instance ont donné comme résultats l’amendement constitutionnel, l’indépendance de l’autorité judiciaire et la gouvernance de la sécurité.
+ « L’amour c’est toi » +
Le Conseil a également invité Ilham Azghari pour présenter son roman paru chez l’Édition Bouregreg « L’amour c’est toi » qui relate l’histoire d’une jeune femme qui apprend ce qu’est la Naissance, en jonglant entre l’innocence et la douleur de l’enfance.
Ilham Azghari, médecin spécialiste en gastro-entérologie a souligné dans une déclaration que : « Les personnages de mon roman ont tous d’une façon ou d’une autre vécus des injustices ou des violences à une étape de leurs vies, cela remet directement au cœur la question des droits de l’homme surtout les droits de l’enfant ».
Ajoutant que : « L’histoire relève également la question des droits humains, de la protection de la société qu’a eu envers ces enfants au niveau familial, institutionnel et universitaire ».