Le film controversé « Much Loved » toujours à la Une. Le voyage inattendu de l’artiste Loubna Abidar en France pour recevoir le prix de « meilleure actrice » au festival d’Angoulême a suscité la colère de ceux qui ont suivi son histoire de « repentance » sous la bénédiction du prédicateur salafiste de Tanger, Cheikh Mohamed Fizazi.
Dans une déclaration au site « Alyaoum24 » , Cheikh Fizazi, se présente comme « l’avocat du diable » face à ses détracteurs. « Elle (Abidar) est engagée dans des contrats qui l’obligent à se présenter aux divers événements cinématographiques liés au film, » explique-t-il, et d’ajouter: « Elle ne veut pas être impliquée (dans des malentendus) avec les responsables et cherche par contre à éviter les risques. »
Rappelons que l’actrice marrakechi, Loubna Abidar s’
Selon Cheikh Fizazi, l’héroïne de « Much Loved », qu’il appelle dans un jeu de mots « Lamssakh li fik » (Much Ashamed), aurait regretté ses actes et lui aurait promis de ne plus jouer de « rôles indécents » dans l’avenir et de se contenter plutôt de rôles (sages) dans les feuilletons de la télévision marocaine.
L’actrice Abidar (de famille modeste) aurait promis en outre « de renoncer » à l’argent que lui a rapporté son rôle « maudit » par la foule dans le film de Ayouch et de « le consacrer à des actions caritatives » , affirme-t-il.
Actions que considère le très médiatisé Cheikh de Tanger « comme un début vers la repentance. »
Le prédicateur polygame de la mosquée Tariq Ibn Ziad, à Tanger, est toutefois, « stupéfait » face à la levée de boucliers sur le Web par certains internautes suite à l’annonce de « la repentance » de Loubna Abidar, selon la même source.
Afin de trancher le débat et mettre fin à la polémique, Cheikh Fizazi rappelle à ceux qui veulent l’écouter, qu’Allah « ne ferme jamais les portes de la miséricorde et qu’Allah a pardonné à de nombreux infidèles auparavant. » Toutefois il a averti » que si Abidar retombait dans l’erreur … elle serait la seule victime de ses actions. »
Amen, diraient certains internautes !