L’eurodéputée française, Rachida Dati, a appelé les deux journalistes français, Eric Laurent et Catherine Graciet, mis en examen pour « chantage » et « extorsion de fonds » du Maroc, à faire preuve d’ »un peu de décence » et à laisser la justice faire son travail.
Dans une déclaration à la chaîne d’information en continu BFMTV, hier lundi, l’ancienne ministre française de la Justice a qualifié cette affaire de « très grave », soulignant que ce qui s’est passé, est « proprement scandaleux ».
« C’est grave. Il ne faut pas s’étonner après que les Français détestent les journalistes », a fait remarquer Dati.
Pour l’ancienne ministre, les méthodes des deux journalistes sont très graves d’autant plus que « la région est déjà sensible du fait de l’insécurité et de la montée du terrorisme. ». « Ils assurent aussi en partie notre sécurité », a-t-elle ajouté.
« Vous vous rendez compte des méthodes de ceux qui se qualifient de journalistes ? Moi ce que je lis dans la presse est accablant » alors que les deux journalistes mis en examen « disent que c’est un montage du Palais », a poursuivi la députée européenne.
« Dans ce que je lis, Eric Laurent dit qu’il appelle le cabinet royal et on lui propose un rendez-vous pour savoir ce qu’il en est. Et dès le premier rendez-vous et pas dans trois jours ou trois rendez-vous après, le parquet et la police sont immédiatement saisis. Et là, il y a une proposition d’argent d’Eric Laurent. Il est mis en examen et les accusations sont lourdes », a-t-elle constaté.
« Mme Graciet dit : « J’ai eu un moment de faiblesse ». M. Laurent dit : « J’ai eu un peu besoin d’argent » ! Vous êtes journaliste, avez-vous eu un moment de faiblesse pour aller négocier une information et la vendre à un chef d’Etat ou à un pays ? », a demandé Dati à la journaliste qui l’interrogeait.
Article19.ma
si on révèle le contenu de ce livre, c’est que les journalistes sont coupables. par contre si on interdit la diffusion c’est qu’on veut étouffer l’affaire.