Culture – L’UNESCO désigne 18 nouveaux « géoparcs mondiaux »

Le Conseil exécutif de l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO) a approuvé la désignation de 18 nouveaux géoparcs mondiaux, portant ainsi le nombre total de sites du « Réseau mondial des géoparcs UNESCO » à 213, répartis dans 48 pays, a annoncé, mercredi, l’Organisation onusienne.

Les nouveaux géoparcs sont situés au Brésil, en Chine, en Croatie, au Danemark, en Espagne, en Finlande, en France, en Grèce, en Hongrie, en Pologne et au Portugal, précise un communiqué de l’UNESCO, relevant qu’un nouveau géoparc transnational est institué aussi en Belgique et aux Pays-Bas.

+ « Géoparc mondial UNESCO » +

La liste des nouveaux géoparcs mondiaux UNESCO comprend ainsi les géoparcs d’Uberaba (Brésil), du Grand Canyon d’Enshi – grotte de Tenglongdong (Chine), de Linxia (Chine), de Longyan (Chine), du Mont Changbaishan (Chine), de Wugongshan (Chine), de Xingyi (Chine), de Biokovo-Imotski (Croatie), de l’archipel de la Fionie du Sud (Danemark) et le géoparc des volcans de Calatrava. Ciudad Real (Espagne).

Elle comprend également les géoparcs du lac de cratère d’impact – Lappajärvi (Finlande), d’Armorique (France), de Normandie-Maine (France), des Météores et de Pyli (Grèce), de la région de Bükk (Hongrie), du Pays des volcans éteints (Pologne), d’Oeste (Portugal), et du Schelde Delta (Belgique et Pays-Bas).

Créée en 2015, la désignation « géoparc mondial UNESCO » reconnaît le patrimoine géologique dont la portée est internationale, note le communiqué, précisant que les géoparcs sont au service des communautés locales, alliant la conservation de leur patrimoine géologique unique à la sensibilisation du public et à une approche durable du développement.

L’Organisation continue de promouvoir ce concept dans les régions où les géoparcs sont moins nombreux, notamment en Afrique, dans les États arabes et dans les petits États insulaires en développement.

Pour ce faire, l’UNESCO organise des missions d’experts, des séances de formation sur mesure et des consultations à l’échelle nationale et locale, afin d’accompagner la préparation des candidatures au statut de « géoparc mondial UNESCO », conclut le communiqué.

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