Analyse – Le HCP dévoile « une étude comparative » de la participation du femme marocaine au travail dans les régions de Casablanca-Settat et l’Oriental

Entre 2000 et 2019, l’économie marocaine n’a généré que 110 mille emplois par an en moyenne, alors que le nombre de personnes en âge de travailler a augmenté de 375 mille en moyenne annuelle, selon le Haut Commissariat au Plan (HCP).

Dans ce contexte économique et démographique, le taux d’activité est passé de 53,1% en 2000 à 43,6% en 2023 marquant une augmentation rapide du nombre de personnes en situation d’inactivité. Une augmentation encore plus préoccupante pour les femmes, étant donné la baisse continue de leur taux d’activité qui est passé de 28,1% en 2000 à 19% en 2023, demeurant nettement inférieur à celui des hommes (69% en 2023), précise le HCP dans une étude comparative rendue publique cette semaine.

D’ailleurs, l’égalité des chances et l’accès au marché du travail au Maroc, en particulier pour les femmes, occupent une place importante dans le débat public et les objectifs du pays, notamment ceux fixés dans l’agenda national pour le Nouveau Modèle de Développement (NMD) ainsi que dans l’Agenda 2030 pour le Développement Durable (ODD), ajoute la même source.

Afin de comprendre les déterminants structurels de l’inactivité des femmes, l’étude « Analyse intersectionnelle de la participation des femmes au marché du travail marocain : Une étude comparative entre la région de Casablanca-Settat et de l’Oriental » a pour objectif d’identifier les profils multidimensionnels des femmes les plus susceptibles de ne pas participer au marché du travail, en mettant la lumière sur les interactions entre les contraintes individuelles, sociales et contextuelles auxquelles elles sont confrontées.

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Article19.ma