Verbatim. Au lendemain du voyage du chef du gouvernement espagnol à Rabat, les réactions parfois agacées se multiplient en Espagne, selon Jeune Afrique.
« Alors qu’en Espagne, les députés du Parti populaire espagnol demandent des comptes, la réaffirmation du soutien au plan d’autonomie marocain sur le Sahara a rallumé les tensions avec Alger. Madrid rectifie le tir. Le 21 février, lors de la conférence de presse clôturant sa visite à Rabat, le président du gouvernement espagnol, Pedro Sánchez, a évoqué « des investissements publics prévus d’environ 45 milliards d’euros jusqu’en 2050 ». Une annonce qui a été interprétée comme un investissement espagnol direct au Maroc.
En fait, « celui qui va investir 45 milliards dans ses infrastructures, c’est le Maroc, et ceux qui optent pour ces contrats, ce sont nos entreprises. C’est pour cela que Sánchez est allé au Maroc », a clarifié le ministre espagnol des Transports, Óscar Puente. »
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