Excès de zèle ou Ijtihad ou plutôt les deux? Et pour cause, Ryad Mezzour, ministre de l’Industrie et du Commerce a « désagréablement » surpris les invités étrangers de l’ambassade du Japon à Rabat, dont une centaine de diplomates européens et asiatiques par un discours officiel en langue arabe, et non pas en français ni en anglais, sur les relations maroco-nippones.
L’incident a eu lieu jeudi soir à l’occasion de la fête nationale du pays du Soleil Levant à la résidence de l’ambassadeur, qui lui, a eu la politesse de s’adresser à ses invités et à son hôte dans la langue de Molière et non en « hyoojungo » (le japonais).
Notre sympathique ministre qui a abordé, lors de son discours, à cette occasion, les mécanismes mis en place par le royaume afin « d’attirer l’investissement japonais et international » aurait pu utiliser la langue de Shakespear, qu’il maîtrise parfaitement, afin de transmettre son message à tous le monde.
Eh bien, walou, pas d’effort, ni interprète et ni hard copy en caractères latin pour les pauvres diplomates laissés dans le noir total, à commencer par l’ambassadeur du Japon.
Cette « nouvelle approche diplomatique » chez certains ministres, rappelle le cas d’une ministre qui a trouvé la solution en prononçant son discours en anglais, lors de la dernière fête nationale d’Italie.
Les mauvaises langues se demandaient si par ailleurs, Mme la ministre avait déjà « abandonné le privilège » de la nationalité française ou c’est juste une manière de s’accommoder avec l’air du temps ?
No comment!