Ouahbi revient une nouvelle fois à la charge. Et pour cause, il a réaffirmé, dans une déclaration mercredi au journal Assabah, que toute réforme du Code de la famille (Moudawana) sera basée sur « un consensus national ».
“Je me suis opposé, lors des conférences internationales, aux avis de certaines forces politiques, économiques et de droit humains qui veulent imposer au monde (musulman) un modèle de la famille basé sur l’homosexualité”, a indiqué Ouahbi, avocat de profession et ministre de la Justice.
« Les pressions exercées par ces milieux (homosexuels) lors des événements internationaux sont devenues visibles et sont menées par des personnalités influentes », a-t-il affirmé.
Selon Ouahbi, « il est impossible d’imposer au Maroc et aux pays arabes et musulmans un nouveau modèle (familial), alors qu’ils ont leur propre modèle naturel depuis des siècles ».
Choc de modèles
Et d’ajouter : « J’ai abordé ce sujet pendant des mois dans des pays occidentaux, et j’ai dit aux défenseurs du modèle LGBT qui se multiplient et exercent des pressions lors des événements internationaux, que s’ils croyaient au droit à la différence culturelle et au respect des droits humains, alors ils doivent respecter les religions et la culture des autres qui refusent leur modèle… ».
Par ailleurs, Ouahbi a promis d’oeuvrer à endiguer le phénomène des « enfants de la rue » nés de parents inconnus, en utilisant la technologie des tests ADN.
Cette approche permettra de prouver « la paternité » et de préserver les droits de ces enfants y compris leur enregistrement dans les registres d’état civil.
Pour rappel, le 28 juillet dernier, le ministre avait déclaré à la célèbre chaîne satellitaire panarabe Al Arabiya qu’ « une famille, c’est un homme, une femme, et des enfants » et que ce choix doit être respecté par les pays occidentaux.
Ouahbi a également montré du doigt
l’ « influence grandissante » des lobbies homosexuels qui utilisent différents leviers économiques, politiques et sociaux afin d’imposer leurs idées au reste du monde.
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