Le temps de la réforme – Voilà comment des citoyens italiens veulent « corriger les abus » des parlementaires

En Italie, l’idée d’un projet de loi « d’initiative populaire » circule sur les réseaux sociaux, depuis le 19 juillet, dans un appel à la réforme de la Constitution afin de « corriger les abus » des députés et des sénateurs, affirme-t-on.

Initié par Guiseppe Conte, juriste et homme d’État italien, ce projet se résume en huit points. Il peut sans nul doute inspirer des hommes politiques de bonne foi des pays de la rive sud de la Méditerranée, comme le Maroc :

1. Les députés et les sénateurs ne seront payés que pendant leur mandat.

2. Les députés et les sénateurs cotiseront au système général de sécurité sociale comme le reste des citoyens.
Le fonds de pension du Parlement passera à la sécurité sociale. Les députés et les sénateurs participeront aux prestations du système d’aide sociale au même titre que tous les autres citoyens.

3. Les députés et les sénateurs ne pourront pas voter sur leurs propres augmentations de salaire.

4. Les députés et les sénateurs doivent respecter les mêmes lois que le reste des Italiens.

5. Être élu au Parlement est un service aux citoyens, pas une profession. Les députés et les sénateurs ne peuvent être élus pour plus de 3 législatures.

6. Le nombre d’hommes politiques dans les institutions (conseillers municipaux, provinciaux, régionaux, députés, sénateurs) doit être réduit de 30%, ou les institutions inutiles, obsolètes ou en double supprimées.

7. Le nombre de consultants dans les bureaux politiques devrait être réduit de 50% et leur salaire considérablement limité.

8. Les pensions de survie des députés et sénateurs doivent être dévolues uniquement et exclusivement au conjoint survivant et non aux enfants, sœurs, frères et autres. Comme cela arrive à tous les autres citoyens.

À bon entendeur salut!

Article19.ma