En fait, la nuit s’annonce particulièrement incertaine en Espagne après le dépouillement, dimanche en soirée, de plus de 99,8 % des bulletins des élections législatives.
Comme prévu, le Parti populaire (PP, conservateurs), mené par le Galicien Alberto Nuñez Feijoo, est en tête avec 136 sièges, soit 47 de plus qu’il y a quatre ans, devant le Parti socialiste (PSOE), mené par le président du gouvernement sortant, Pedro Sanchez, qui obtient 122 sièges, souligne Le Monde.
+ Les partis cherchent maintenant à former un gouvernement de coalition+
Le PP a désormais besoin du soutien de plusieurs petits partis pour obtenir une majorité de 176 sièges, ce qui devrait donner lieu à des semaines de joutes politiques.
Le parti d’extrême droite Vox, qui a proposé de s’associer au PP, devrait remporter 33 sièges. Mais même avec les 169 sièges que cela représente, il manquerait encore sept sièges au PP.
Mais si ce partenariat est confirmé par la suite, avec un troisième parti, ce serait la première fois qu’un parti d’extrême droite entre au gouvernement en Espagne depuis la fin de la dictature de Francisco Franco dans les années 1970, note Reuters.
Le parti de gauche radicale Sumar, qui regroupe 15 petits partis de gauche et soutient les socialistes, a remporté 31 sièges, ce qui donne à son alliance 153 sièges seulement.
Les autres partis sont pour la plupart des partis régionaux. Les deux partis indépendantistes catalans, qui avaient déjà voté en faveur d’un gouvernement dirigé par M. Sanchez, ont vu leur nombre de sièges diminuer, mais ils pourraient encore jouer le rôle de faiseur de roi si M. Sanchez tente de rester premier ministre.
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