Le ministre chercherait à trouver une formule d’ « entente » pour mettre fin aux tensions avec les instances représentatives qui s’opposent au projet de loi 15.23 formule pour désamorcer les tensions avec les organismes professionnels qui rejettent le projet de loi n° 15.23 portant création de la Commission provisoire pour la gestion des affaires du secteur de la presse et de l’édition, affirme notre confrère Lakome2.com.
+ Parvenir à un consensus ? +
A cet égard, Mehdi Bensaïd a révélé, lors de la discussion de ce projet devant les membres du Comité de l’éducation, des Affaires culturelles et sociales de la Chambre des conseillers, qu’il avait proposé au chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, de veiller à trouver « un compromis » dans le processus de nomination de trois membres de la Commission provisoire, conformément à la loi.
Cela intervient en réaction à l’appel d’un parlementaire onseiller Khalid de nommer Noureddine Miftah, ex chef de la Fédération marocaine des éditeurs de journaux (FMEJ) et Hamid Saadni de la Fédération nationale du Journalisme, de l’information et de la communication affilié à l’Union marocaine du travail (FNJIC-UMT), en tant que membres de ladite Commission, afin de parvenir à « un consensus ».
Le projet de loi 15.23 prévoit la création d’une Commission provisoire pour remplacer les organes du CNP. Selon ce texte, la Commission provisoire est composée de membres es qualité du CNP sortant, et il s’est avéré que ces dernier appartiennent à l’Association nationale des médias et des éditeurs (ANME) et au Syndicat national marocain de la presse (SNMP) seulement, alors que le projet de loi permet au chef du gouvernement de nommer trois membres, souligne Lakome2.com.
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Composée de l’USFPiste et président sortant du CNP, Younes Mjahed, et de l’istiqlalien et président du SNMP, Abdellah El Bekkali, la Commission provisoire a obtenu du gouvernement Akhannouch des prérogatives encore plus élargies que celle du CNP lui-même, précise la même source.
Et d’ajouter que cette décision gouvernementale a provoqué une vague de critiques au sein de la profession, notamment de la part de la FMEJ qui la refuse, contrairement au SNMP et l’ANME qui l’ont soutenue.
Le Chambre des conseillers avait approuvé mardi 17 juillet à la majorité, le projet de loi 15.25 portant création de la Commission provisoire pour la gestion des affaires du secteur de la presse et de l’édition.
Les groupes de la majorité et de l’opposition ont voté pour, alors que les représentants de la Confédération démocratique du travail (CDT) et de l’Union nationale du travail au Maroc (UNTM) ont voté contre. Les représentants de l’UMT se sont abstenus bien qu’ils aient déclaré leur opposition au texte en question, lors des discussions détaillées.
Article19.ma