En détention depuis 2021, Radi et Raissouni ont été condamnés en appel respectivement à six et cinq ans de prison ferme en 2022 dans des affaires « d’agressions sexuelles », entre autres…
Un avocat de la défense, Me Mohammed Al-Ghalusi, a qualifié mercredi dans une publication sur son compte Facebook, la décision de la Cour de Cassation de « déception » pour les activistes des droits humains, les détenus ainsi que leurs familles.
Par ailleurs, il a estimé que le tribunal vient de « fermer une parenthèse judiciaire » qui a longtemps duré, mais « n’a malheureusement pas mis fin à la souffrance » des jeunes détenus et leurs familles, souligne de son côté le média en ligne akhbarona.com
« Nous nous attendions à cette décision malgré les innombrables irrégularités qui ont entaché la procédure… », s’est indigné Driss Radi, père d’Omar Radi.
La semaine dernière, des avocats et des militants des droits humains au Maroc avaient exhorté les autorités marocaines à trouver une solution « légale » à ces deux affaires afin que les deux détenus puissent recouvrer la liberté.
Article19.ma