Tout a commencé lorsque le patron de la Lampe, Abdelilah Benkirane, avait taxé le RNI de “parti de l’administration”, déclenchant une série de réactions de la part des responsables du parti au pouvoir.
+ Les propos « provocateurs » de Benkirane +
S’exprimant lors d’un forum des élus de son parti, dimanche 25 juin à Rabat, Mohamed Aujjar, membre du bureau politique du RNI et ancien minsitre, a qualifié de “provocateurs” les propos de Benkirane.
“Je m’abstiendrai de dire qui était en contact avec l’administration à une certaine époque”, a ajouté, dans un ton agacé, Mohammed Aujjar, faisant allusion au leader du PJD. Et d’ajouter “que nous subissons une campagne médiatique de désinformation et on ne réagit pas, mais nous sommes sur la bonne voie malgré les contextes climatique et international difficiles”.
La contre-offensive du RNI ne s’est pas arrêtée là. Rachid Talbi Alami, président de la Chambre des représentants et membre du bureau politique de la Colombe, a de nouveau accusé le PJD d’”allégeance” à l’étranger, faisant allusion aux liens entre les islamistes marocains et leurs homologues à l’étranger, notamment l’organisation des Frères musulmans. Talbi Alami avait émis les mêmes accusations il y a quelques années, provoquant une profonde crise entre les deux partis qui faisaient partie de la majorité gouvernementale à l’époque.
Interrogé par nos confrère de Hespress, l’ancien ministre et actuel président du Conseil national du PJD, Driss El Azami El Idrissi, a indiqué que son parti “ne se taira jamais” et que son secrétaire général “ne se cache pas derrière ses seconds pour répondre”. Et de poursuivre que “le RNI se trouve dans une véritable impasse et n’arrive pas à démontrer qu’il est vraiment un parti de compétences, alors que les citoyens n’arrivent pas à ressentir le développement dont il continue de parler”.
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