Le stand du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH) à la 28e édition du Salon international de l’édition et du livre (SIEL), a organisé vendredi comme dernière programmation de sa huitième journée d’activités des expressions poétiques et artistiques de trois poètes Amazigh.
M. Brahim El Mazned, Expert auprès de l’UNESCO en Politiques Culturelles et Industries Créatives, a déclaré au micro d’Article19.ma que : « Dans cette séance dédié à l’expression de la poésie Amazigh, trois poètes vont participer ; Fadma Oult Hdidou, Poétesse de Aïn Leuh du Moyen Atlas, Mohamed Boumkousi, Poète de Nador du Rif, et Mohamed Ougrar, Poète du Souss ».
Le modérateur de cette activité a attiré l’attention de l’audience sur le fait que : « C’est un moment qui va être dédié à la parole en langue Amazigh, entrecoupée de musique à travers quelques interprétations de sonorités marocaines par la flûte composées par l’artiste Rachid Zeroual ».
+ « Presque, l’histoire d’une renaissance » +
Plus tôt dans l’après-midi de ce vendre 9 juin, le stand du CNDH a invité Khaoula Assebab Benomar, journaliste, réalisatrice, productrice, et écrivaine pour présenter son premier livre « Presque, l’histoire d’une renaissance ».
Ce roman raconte l’histoire de l’affranchissement d’une femme, Yto, qui se libère de ses chaînes au prétexte d’un voyage sans destination.
Khaoula Assebab Benomar a dévoilé que : « Mon livre concerne essentiellement les rapports entre les êtres humains, je prends comme prétexte Yto et son histoire pour raconter des choses de notre société, le rapport à la maternité, aux enfants, au mariage, et à la place de chacun dans cette société ».
« C’est une remise en question d’Yto qui se demande est-ce qu’elle a vécu réellement sa vie ? Et est-ce qu’elle a pris de bons choix ? » , ajoutant que : « Ce livre fait écho à toute ma vie, et à ce que je fais au quotidien ».
+ « Par Dieu, cette histoire est mon histoire » +
Le stand a aussi eu l’honneur d’inviter l’écrivain M. Abdelfattah Kilito, spécialiste des littératures arabes anciennes, professeur à la faculté de lettres de Rabat et qui a enseigné à Paris et aux USA, notamment aux prestigieuses universités de Princeton et Harvard, a présenté sa dernière parution « Par Dieu, cette histoire est mon histoire ».
Ce livre consacré aux histoires racontées dans « Les Mille et une nuits », et dont le titre est une traduction française d’une « citation » de Shahrayar à Shahrazad dans « une édition rare des mille et une nuits ».
Ce roman écrit au départ en français, puis réécrit en arabe, son auteur M. Abdelfattah Kilito affirme que : « J’ai eu l’idée d’écrire un livre qui tue le lecteur ».
Dans cette œuvre, l’auteur met en évidence le « Livre maudit » d’Abû Hayanne Al Tawhidi, « La satire des deux vizirs », qui agit sur des auteurs et des lecteurs contemporains, causant des problèmes à toute personne qui le lit, allant « d’un désagrément infime à une mort ignominieuse ».
Tout au long de cette discussion du quatrième livre de M. Kilito, la présidente du Conseil Mme Amina Bouayach a été présente, ainsi que le passage de M. Abdellatif Miraoui, Ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l’Innovation du Maroc.