Journée internationale de la liberté de la presse – Amnesty lance un appel aux autorités marocaines à mettre fin « aux mesures cruelles » à l’égard des journalistes en prison

Dans un communiqué rendu public, ce mercredi 3 mai, à l’occasion de la Journée internationale de la liberté de la presse, Amnesty International signale « qu’au moins quatre journalistes et un universitaire sont privés du droit de lire et d’écrire » dans des prisons au Maroc.

Parmi les détenus cités, par Amnesty, à ce sujet, Me Mohamed Ziane, 80 ans, ex ministre des Droits de l’homme et bâtonnier de Rabat, les journalistes Soulaimane Raissouni, Omar Radi et Taoufiq Bouaachrine.

Amnesty rappelle que l’ensemble des « règles minima » des Nations Unies pour le traitement des détenus, ou Règles Nelson Mandela, les prisonniers doivent être autorisés à lire et écrire, à avoir régulièrement accès aux journaux ou à la radio, ainsi qu’à une bibliothèque.
« En cette Journée mondiale de la liberté de la presse, nous appelons les autorités marocaines à mettre un terme à ces mesures cruelles à l’égard des journalistes et des universitaires. Elles doivent libérer ceux qui sont emprisonnés uniquement pour avoir exercé leur droit à la liberté d’expression et veiller à ce que l’accès des prisonniers aux journaux, livres et matériel d’écriture ne soit pas arbitrairement restreint », ajoute l’ONG londonienne.

Article19.ma