Deux plages distinctes, une pour les femmes, l’autre pour les hommes ont été ouvertes mardi au bord du lac artificiel « Mer de Grozny », en Tchétchénie. Loin de ce monde, et précisément à Tanger: c’est ce que demandent, sur Facebook, des marocaines (islamistes) bien évidemment, afin de créer le buzz et faire aboutir leur demande.
Ces Tangéroises souhaiteraient avoir un bout de plage dédié afin de « profiter des vacances d’été (…), surtout en cette période de canicule », selon le Huffpost, qui signale qu’on peut lire tout ça « sur le mur de l’événement, » suivi par « plus de 2.000 personnes, qui encouragent l’initiative dans de nombreux messages de soutien. »
S’appuyant sur différents arguments, les femmes à l’origine de la page sur Facebook expliquent, notamment ne plus vouloir être harcelées ou subir des violences, ni « désobéir à Allah en se dénudant devant les hommes. »
Et en deux temps trois mouvements, elles lancent un appel à la communauté sur les réseaux sociaux.
« Prière à ceux qui sont pour cette idée de rejoindre cet événement et d’inviter leurs proches », écrivent-elles, dans le style « tout se fait avec consentement et sans violence. » Et ce n’est que le début de la « Daawa bi al-Maarouf, » car le Wahhabisme a déjà fait son chemin.
Par ailleurs, nos confrères du Huffpost nous expliquent en toute candeur que « les initiatrices du mouvement ne souhaitent bien entendu pas étendre cette initiative à toutes les plages du Maroc. Et d’ajouter: elles disent « respecter le fait que des femmes pourraient vouloir y aller en famille ».
A bon entendeur, salut! Au fait, cette expression remonte au XVIIème siècle. Le mot entendre signifiait à l’époque « comprendre » et le salut se traduirait plutôt par le fait de se soustraire à un danger.
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