« La rencontre interactive entre le CNDH et les ONG marocaines, se limitera à trois niveaux …en tenant en compte notamment de l’impact des violations graves des droits de l’enfant de Tiflet », a déclaré Mme Bouayach au micro de Article19.ma.
+ Le gouvernement doit initier des amendements au code pénal en toute urgence +
: « La première des choses, c’est que nous somme là devant trois victimes: la première est l’enfant qui a subi une violence sexuelle atroce, dramatique… et à qui, jusqu’à présent, le tribunal n’a pas rendu véritablement justice », souligne Mme Bouayach.
« La deuxième victime c’est l’enfant (bébé) né de cette de cette violence sexuelle. Il est né d’un père inconnu », a-t-elle précisé, avant d’ajouter que « la troisième victime, c’est la société… ».
« Nous proposerons lors de cette rencontre interactive avec les ONG et les experts à ce que nous puissions publier un appel au gouvernement marocain de prendre ou d’initier des amendements urgents d’ici la célébration du 30e anniversaire de la ratification par le Royaume de la convention internationale de protection des droits de l’enfant qui sera célébré le 21 juin prochain », dit-elle.
Par ailleurs, la rencontre compte examiner le phénomène de la violence sexuelle dont sont victimes les enfants et à approfondir la discussion à ce sujet. Elle vise en outre, l’élaboration de propositions pratiques afin de renforcer la compatibilité du système national de protection des victimes avec le cadre normatif international.
Pour rappel, le procès en appel, des trois individus accusés de viol collectif sur la jeune fille à Tifelt, reprendra, ce jeudi 13 avril à midi, devant la chambre criminelle de la Cour d’appel de Hay Riad, à Rabat.
Article19.ma