Par Amina Gountit
Sa mort tragique soulève des questions cruciales sur la responsabilité du ministère de la Culture et de ceux qui ont contribué à sa détresse. Parmi eux, M.H, dont les actions et l’indifférence ont joué un rôle majeur dans la descente de Jaouad vers la révolte désespérée.
Ahmed Jaouad a été un symbole de résilience et de courage dans un monde où les artistes sont souvent marginalisés et méprisés. Sa lutte pour la justice et l’égalité dans le milieu artistique n’a pas été vaine; elle a mis en lumière les problèmes systémiques et l’hypocrisie au sein du ministère de la Culture. Ceux qui ont ignoré ses appels à l’aide et à la justice doivent être tenus responsables de leur indifférence face à sa souffrance.
En tant que société, nous devons exiger des réponses et des changements de la part du ministère de la Culture et de ceux qui l’ont poussé à cette extrémité.
Le combat d’Ahmed Jaouad pour la justice ne doit pas s’arrêter à sa mort. Nous devons continuer à exiger l’égalité et le respect pour les artistes, qui sont souvent les voix les plus puissantes et les plus courageuses de notre société.
Au-delà de notre colère, nous exprimons notre tristesse et notre empathie pour la famille et les amis d’Ahmed Jaouad, qui doivent maintenant affronter l’énorme vide laissé par sa disparition. Nous saluons son courage, sa détermination et son esprit indomptable, et nous nous engageons à honorer sa mémoire en poursuivant le combat pour un monde meilleur, plus juste et plus équitable pour les artistes et les visionnaires comme lui.
Que son âme repose en paix, et que sa mémoire soit à jamais gravée dans nos cœurs. Puissions-nous apprendre de cette tragédie et agir pour que les artistes à l’avenir ne soient pas poussés à de telles extrémités. La mort d’Ahmed Jaouad doit être un appel au réveil pour le ministère de la Culture et pour tous ceux qui ont le pouvoir d’apporter un changement positif dans la vie des artistes. Ne laissons pas sa mort être vaine; honorons-le en luttant pour la justice et l’égalité pour tous.
N/B : Le contenu de cet article n’engage que son auteure
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