Le Maroc s’est engagé dans la lutte internationale contre le terrorisme depuis les attaques du 11 septembre 2001 aux États-Unis.
Le Directeur général du BCIJ a dévoilé, lors d’une conférence de presse, ce vendredi 17 mars, au siège de son département à Salé, les circonstances du meurtre du policier de Casablanca.
Il a expliqué comment trois adeptes de l’idéologie de Dahech, âgés entre 35 et 50 et de niveau scolaire primaire, quand ils ont « échoué » de rejoindre des jihadistes au Sahel, auraient décidé de tuer le policier pour prendre possession de son arme et attaquer des banques à Casablanca. L’objectif : « financer leurs entreprise de terreur et de violence ».
– Leur arrestation coïncida avec l’avortement d’une récente tentative d’un Daechiste à Safi.
– Depuis 2002, 218 cellules terroristes, ont été démantelées au Maroc, dont 85 cellules affiliées à Daech. Le Bureau central des investigations judiciaires (BCIJ), depuis sa création en 2015, a permis l’arrestation de 1.400 terroristes.
– Depuis la proclamation de l’État islamique en Syrie / Irak en 2014 : 1.660 Marocains ont rejoint les rangs de Daech, dont 291 femmes et 630 enfants.
– Depuis la chute du « Califat de Daech », 274 jihadistes marocains sont retournés au Royaume, dont 141 ont comparu devant la Justice. Certains risquent jusqu’à 10 ans de prison ferme.
– Selon le BCIJ, des éléments du Polisario ont été repérés dans les rangs de militants de l’Islam radical au Sahel, notamment dans les rangs de Daech et Al Qaeda . Le plus célèbre d’entre eux était Abou Walid Al-Sahraoui.
– In fine, sur le plan national et afin de renforcer la vigilance : Rappel de « l’interdiction de l’auto-stop des policiers pour des raisons de sécurité », selon une circulaire du patron de la DGSN, Abdellatif Hammouchi.
— Établissement de « nouveaux stands de tirs » pour un entraînement rigoureux et régulier des policiers, affirme-t-on.
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