Maroc: « l’affaire Zaz » ou l’autre bataille judiciaire…

Les condamnations pénales ont été certes prononcées en première instance dans l’affaire Zaz. Toutefois, l’action civile n’est pas encore close dans ce procès médiatisé à outrance et où le gros des charges porte sur un présumé « détournement » de trafic des télécommunications 

A noter, pour qu’il y est action civile, il faut en principe qu’il y ait une infraction punissable pénalement à l’origine du dommage. Il faut donc que l’action publique soit recevable pour que l’action civile puisse aboutir.

En fait, au Maroc, trois opérateurs télécoms, y compris Maroc Telecom, réclament dédommagement à l’ex-patron de Wana, Karim Zaz et 11 autres personnes.

Un tribunal de Casablanca a diligenté des experts judiciaires pour évaluer le préjudice financier. Sous leur demande, un informaticien devra venir en renfort pour les appuyer dans leur mission.

Le rapport qui en sortira va relancer le débat entre défense et partie civile, ajoute la même source, selon L’Economiste.

En attendant, il faut savoir que les experts ont réclamé un délai de grâce. Il n’est pas certain que leur rendu soit remis le 22 septembre 2015, date de la prochaine audience, ajoute la même source.

Pour rappel, l’ancien patron emblématique de l’opérateur téléphonique Wana a été condamné en avril 2015 à cinq ans de prison ferme, principalement pour « détournement d’appels internationaux ».

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