Le ministre délégué chargé des Relations avec le parlement, porte-parole du gouvernement, Mustapha Baitas, a affirmé, vendredi à Rabat, que la solution au dossier de la “Samir”, qui occupe une place importante dans l’écosystème général de sauvegarde des ressources énergétiques au Maroc, nécessite de faire preuve de calme et d’examiner les différentes possibilités offertes.
En d’autres termes, ce dossier controversé est renvoyé aux calendes grecques.
Et pour cause : en réponse aux questions posées par les journalistes lors d’un point de presse, tenu à l’issue du conseil de gouvernement, présidé par Aziz Akhannouch, M. Baitas a affirmé que l’Executif est conscient de l’importance de la “Samir” en matière de stockage et de contribution à la sauvegarde des ressources énergétiques, lesquelles raffinées localement.
Les perturbations que connait le marché des carburants ont démontré l’inefficacité d’adopter une seule approche dans la gestion de la question de l’énergie, a relevé le ministre, ajoutant que le domaine de raffinage est à même de donner des solutions au problème de l’énergie qui s’aggrave au niveau international et se répercute sur le Maroc.
Cependant, il a dit clairement qu’une solution adéquate au dossier de la “Samir”, dont le litige judiciaire est devant les tribunaux nationaux et l’arbitrage international, nécessite de faire preuve de calme et d’examiner les différentes possibilités qui s’offrent. »
Rappelons-le, l’arrêt de la raffinerie la “Samir” a eu lieu en 2016, avant la transmission du dossier à la justice et la mise en liquidation judiciaire, avec la poursuite de son activité sous la supervision du syndic et un juge-commissaire.
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