Les enquêtes menées par la Sûreté Nationale sur l’usage illégal des données informatiques de citoyens et d’institutions nationales sont choquantes. Elles révèlent que ces informations d’ordre privé se vendent à des prix variant entre 3 et 5 centimes pour un seul numéro de téléphone.
Si on multipliait cela par des millions de personnes et d’organismes, on arrivera à des bénéfices astronomiques estimés en milliards de dirhams chaque année, signale le journal Al Massae, dans sa dernière édition.
C’est une véritable industrie à grande rentabilité, précise le journal, étant donné le nombre des utilisateurs du téléphone portable au Maroc, et la quantité d’information personnelle à commercialiser.
Les enquêtes entamées ont confirmé que les prix des données privées augmentent quant aux applications des réseaux sociaux (Whatsapp) à titre d’exemple. Le prix initial dépasse les 20 centimes par numéro. Les Programmes d’Information Privée de Conversation sont des services gracieux. Ils collectent et stockent les informations personnelles des marocains dans des serveurs centraux des grandes entreprises.
Et ces derniers vendent ces informations précieuses à des entreprises de publicité, ajoute la même source.
Les risques et les conséquences ont poussé la police marocaine à poursuivre trois marocains, impliqués dans la vente de données personnelles à des
multinationales, ce qui a causé des déficits financiers
flagrants chez leurs concurrents.
Les recherches se poursuivent afin de dévoiler les relations de ces trois personnes arrêtées, et s’il y a des liens entre eux et des personnes travaillant dans d’autres entreprises ou Centres d’Appels implantés au Maroc.
Article19.ma