Télévision – Succès d’un film documentaire sur l’origine du nom de la ville américaine « Morocco »

Un court documentaire intitulé « Morocco, Morocco » a été présenté jeudi dernier en première sur la chaîne de télévision américaine PBS de Chicago WTTW.

Selon le journal en ligne The Columbia Chronicle, le documentaire cherche à percer le mystère de l’origine de l’appellation Morocco (Maroc) d’une petite ville de l’Indiana aux Etats-Unis en interrogeant ses habitants.

Jackie Spinner, réalisatrice du film et professeure au département de communication, allait découvrir plus tard que la ville de Morocco et le Maroc partagent un nombre surprenant de similitudes bien qu’ils soient à des milliers de kilomètres l’un de l’autre.

Tout a commencé pour Spinner, lorsqu’elle a repéré la ville de Morocco sur une carte et a décidé d’y faire un détour, tôt un matin en revenant avec ses enfants de vacances à Chicago.

+ « Un voyageur portant des bottes marocaines en cuir rouge » +

L’idée de consacrer un film à cette ville, a-t-elle confié à The Columbia Chronicle, lui est venue lorsqu’un de ses fils, nés au Maroc, lui a lancé « Ça ne ressemble pas au Maroc ». Pour elle, il est plus facile de présenter l’histoire visuellement à travers un film qui serait plus accessible au public aux Etats-Unis et au Maroc, sous-titré et traduit en arabe et en anglais.

Selon l’histoire orale transmise de génération en génération, la ville de Morocco, Indiana, a été nommée en l’honneur d’un voyageur portant des bottes marocaines en cuir rouge de passage pendant que les fondateurs de cette commune défrichaient des terres en 1851.

Peu de personnes qui résident aujourd’hui dans la petite commune connaissent le Royaume du Maroc, qui reste aussi mystérieux pour eux que l’homme à cheval dont les bottes rouges sont représentées sur le panneau de bienvenue à la sortie de l’autoroute.

L’équipe du tournage du film passera du « temps avec le médecin de la ville, le shérif, une mère célibataire qui possède un café, un tatoueur et un agriculteur pour avoir une idée de ce que c’est que de vivre à Morocco au centre de l’Amérique ».

La réalisatrice du film s’est par la suite déplacée au Maroc pour « filmer un bottier dont le métier n’a guère changé depuis 170 ans ».

Le point culminant du film sont les enfants à Morocco et au Maroc, dont les idées les uns sur les autres « nous rappellent que nous sommes tous connectés ».

Article19.ma