Le massacre de Kénitra fait la Une des journaux de ce lundi 13 octobre 2014.
Les versions différent, mais le bilan du drame reste le même. Cet affreux carnage a donné la mort à six personnes, tandis que deux autres, sont grièvement blessés.
C’est dans une ferme au douar Sfirat, dans la commune rurale de Benmansour (région de Kénitra), que le drame a été commis samedi dernier.
Le bilan s’alourdit, donnant la mort à 6 personnes, dont le gérant de la ferme qui appartient à un général retraité de l’armée.
La découverte du massacre a commencé par un appel anonyme, signalant le déclenchement d’un incendie dans une exploitation agricole. Une fois sur place, les policiers découvrent dans un premier temps, 3 cadavres inanimés dans une marée de sang : ceux du gérant de la ferme et deux de ces ouvriers. S’ensuivent alors les résultats de l’atrocité de l’acte : La femme du gérant de la ferme, qui est enceinte, et son fils de trois ans n’ont pas, eux non plus, été épargnés. Grièvement blessés, ils ont été admis à l’hôpital Al Idrissi de Kénitra, puis au centre hospitalier Ibn Sina de Rabat. Un quatrième cadavre a été découvert, quelques heures plus tard, au fond d’un puit. Il s’avère être, selon le résultat des premières investigations, celui du meurtrier, qui se serait suicidé après avoir commis son crime. Deux autres ouvriers de la même ferme, âgés respectivement d’une cinquantaine et d’une soixantaine d’années, ont, aussi, trouvé la mort.
Les circonstances de cette tuerie, l’une des plus sanglantes qu’a connue la région, n’ont pas encore été élucidées. L’enquête est en cours, et les forces de l’ordre interrogent les premiers suspects. Certains d’entre eux sont encore introuvables, le chauffeur du défunt, entre autre…
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